Les marchés en mouvement

Changement de cap : de l’inflation au soutien à l’économie

La Banque du Canada vient d’annoncer une deuxième baisse de son taux directeur, qui suit de peu la précédente. Pierre-Benoît Gauthier, vice-président principal, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine, se demande maintenant à quoi il faut s’attendre pour la suite. La banque centrale a manifestement réorienté ses priorités, délaissant la lutte contre l’inflation (qu’elle a largement gagnée) au profit du soutien à l’économie canadienne. Pierre-Benoît parle des prochaines baisses de taux à prévoir, du moment où la Réserve fédérale américaine devrait aussi commencer à baisser les siens et de ce que cela signifiera pour les consommateurs et l’économie.

La surperformance des plus grandes entreprises pose-t-elle un problème?

Certains commentateurs s’inquiètent d’une reprise de marché où la plupart des gains sont concentrés dans un petit nombre d’entreprises, de dire Pierre-Benoît Gauthier, vice-président principal, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. En effet, certains secteurs boursiers semblent actuellement très chers et suscitent des attentes très élevées. Cependant, Pierre-Benoît explique que, dans cet étrange marché haussier où la plupart des entreprises sous-performent, si un secteur surperformant subit une correction, d’autres pourraient prendre le relais.

Le travail, c’est la monnaie qui fait tourner le monde

Pendant des milliers d’années, les gens ont échangé leur travail contre des biens essentiels comme la nourriture, le logement et les vêtements, de dire Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. C’est la monnaie qui fait tourner le monde et qui joue un grand rôle dans notre compréhension du paysage économique. Pierre-Benoît explique pourquoi les plus récentes statistiques sur l’emploi ont attiré l’attention, et ce qu’elles signifient pour l’économie et pour vos placements.

Les défis et les possibilités changent d’un trimestre à l’autre

Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement, à IG Gestion de patrimoine, constate des divergences marquées entre les deux premiers trimestres de l’année sur le plan des rendements et de l’économie. Le changement de perspective quant aux baisses de taux d’intérêt et l’évolution des données économiques se sont répercutés sur les marchés boursiers et obligataires, ce qui rend le marché très difficile à lire. Pierre-Benoît mentionne qu’un portefeuille bien équilibré et diversifié est la clé pour s’adapter aux changements économiques propres à chaque trimestre. 

Comment les actions nous aident à combattre l’inflation

L’inflation a légèrement augmenté en mai, à 2,9 %. Cette tendance, en plus d’être décevante, nous fait comprendre que la route sera longue avant de ramener l’inflation à 2 %, fait remarquer Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Il explique que les obligations ne sont pas la solution pour contrebalancer les effets de l’inflation et que les actions ont depuis longtemps fait leurs preuves pour faire croître votre actif en périodes de forte inflation.

Le marché a-t-il grimpé trop haut, trop vite?

Alors que les actions américaines flirtent avec des sommets historiques, certains peuvent craindre qu’elles s’approchent d’un pic, de dire Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Le marché a-t-il grimpé trop haut, trop vite? Pierre-Benoît donne un aperçu des signes habituellement révélateurs de l’essoufflement d’un marché haussier. Ces signes sont notamment la courbe de rendement inversée, l’activité manufacturière, le chômage et les valorisations boursières. Il répond également à la question : vaut-il mieux vendre tôt ou tard lorsque le marché s’approche d’un sommet?

Notre perspective : prudemment optimistes

Les données macroéconomiques sont mitigées dans tous les domaines, de dire Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Les dépenses de consommation font l’objet d’évaluations contradictoires et le chômage est en hausse, et pourtant les bénéfices des entreprises continuent de croître. Pierre-Benoît parle des catégories de sociétés et de secteurs qui sont susceptibles de bien performer dans une telle conjoncture, et fait des suggestions pour vous aider à bien positionner votre portefeuille face à l’évolution prévisible des marchés.

Enfin une baisse de taux : à quoi faut-il maintenant s'attendre?

Cette semaine, la Banque du Canada a finalement annoncé une baisse de son taux directeur (d'un quart de point de pourcentage), qu'elle a ramené à 4,75 %. Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégies de placement à IG Gestion de patrimoine, estime que, si cela est une bonne nouvelle, une seule réduction ne suffira pas à relancer véritablement l'économie. Il nous explique ce qui reste à faire, ce à quoi il faut s'attendre dans les prochains mois et les effets prévisibles sur le huard.

Pourquoi l’investissement passif entraîne des surévaluations

Pour Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine, les stratégies axées sur la valeur sont essentielles à la gestion active des placements. Il s’agit d’analyser les informations financières d’une entreprise, d’évaluer son potentiel de croissance et d’arriver à déterminer sa valeur intrinsèque sur la base de son taux de capitalisation (son revenu net d’exploitation divisé par sa valeur marchande courante). En revanche, l’investissement passif, sous la forme des FNB, consiste simplement à répartir les actifs en fonction de la taille de l’entreprise par rapport à l’indice. Pierre-Benoît explique qu’il amène ainsi des sociétés déjà surévaluées à l’être encore plus.

Le cuivre, un excellent indicateur de santé économique

Le cuivre a la capacité étonnante de prédire la santé de l’économie, explique Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Comme ce métal est largement utilisé dans de nombreux secteurs manufacturiers, une hausse de la demande en cuivre indique souvent un dynamisme économique. À l’inverse, lorsque l’économie ralentit, le prix du cuivre baisse, généralement. Pierre-Benoît explique la récente appréciation du cuivre, qui a bondi de 20 %, et ce que cela signifie pour l’économie en général.