Les marchés en mouvement

Enfin une baisse de taux : à quoi faut-il maintenant s'attendre?

Cette semaine, la Banque du Canada a finalement annoncé une baisse de son taux directeur (d'un quart de point de pourcentage), qu'elle a ramené à 4,75 %. Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégies de placement à IG Gestion de patrimoine, estime que, si cela est une bonne nouvelle, une seule réduction ne suffira pas à relancer véritablement l'économie. Il nous explique ce qui reste à faire, ce à quoi il faut s'attendre dans les prochains mois et les effets prévisibles sur le huard.

Pourquoi l’investissement passif entraîne des surévaluations

Pour Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine, les stratégies axées sur la valeur sont essentielles à la gestion active des placements. Il s’agit d’analyser les informations financières d’une entreprise, d’évaluer son potentiel de croissance et d’arriver à déterminer sa valeur intrinsèque sur la base de son taux de capitalisation (son revenu net d’exploitation divisé par sa valeur marchande courante). En revanche, l’investissement passif, sous la forme des FNB, consiste simplement à répartir les actifs en fonction de la taille de l’entreprise par rapport à l’indice. Pierre-Benoît explique qu’il amène ainsi des sociétés déjà surévaluées à l’être encore plus.

Le cuivre, un excellent indicateur de santé économique

Le cuivre a la capacité étonnante de prédire la santé de l’économie, explique Pierre-Benoît Gauthier, vice-président, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Comme ce métal est largement utilisé dans de nombreux secteurs manufacturiers, une hausse de la demande en cuivre indique souvent un dynamisme économique. À l’inverse, lorsque l’économie ralentit, le prix du cuivre baisse, généralement. Pierre-Benoît explique la récente appréciation du cuivre, qui a bondi de 20 %, et ce que cela signifie pour l’économie en général.

Ménage du printemps dans votre plan financier

Après avoir réglé les déclarations de revenus et les cotisations REER, profitons du mois de mai pour revoir et vivifier le plan financier, conseille Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Dans cette édition spéciale du balado, Pierre-Benoît discute des principaux points qui devraient retenir notre attention avec son invité, Aurèle Courcelles, vice-président adjoint, Planification fiscale et successorale à IG. Ils parlent des répercussions possibles de la récente hausse du taux d’inclusion du gain en capital, des moyens d’optimiser la planification successorale et des façons de modifier son portefeuille et sa répartition d’actifs, compte tenu des occasions à saisir sur les marchés.

Les répercussions des élections américaines sur les marchés

Les marchés fluctuent souvent en fonction de facteurs saisonniers compréhensibles et prévisibles, explique Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement, à IG Gestion de patrimoine. Les ventes au détail sont toujours fortes en décembre, tandis que les mois d’été sont propices aux voyages. Un phénomène tout aussi prévisible, mais moins bien compris, c’est le comportement des marchés boursiers américains au cours de l’été qui précède une élection présidentielle aux États-Unis. Pierre-Benoît explique pourquoi il n’est pas souhaitable de vendre durant cette période.

Des baisses de taux cette année feront-elles monter l’inflation?

Wall Street et la Maison-Blanche espèrent des réductions de taux d’intérêt cette année, idéalement avant les élections de novembre, nous explique Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Le ralentissement récent des dépenses de consommation pourrait contraindre la Réserve fédérale américaine (la Fed) à réduire les taux d’intérêt plus tôt que prévu. Certes, les baisses de taux pourraient être favorables aux marchés, mais elles pourraient aussi faire monter l’inflation. La Fed est-elle disposée à prendre ce risque?

Faut-il s’inquiéter de l’optimisme des marchés?

Les indicateurs contraires jouent souvent un rôle crucial dans la prévision des tendances des marchés, nous explique Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. L’année dernière, quand le pessimisme économique était à son comble, les marchés ont anticipé jusqu’à six baisses de taux d’intérêt pour cette année, ce qui a stimulé les cours boursiers. À présent, la tendance est à l’optimisme économique. Cela aura-t-il un effet négatif sur les marchés?

Des prix du pétrole plus élevés cet été?

Cet été, les prix du brut pourraient atteindre un sommet en près de deux ans, affirme Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Cette hausse pourrait favoriser les actions canadiennes (qui profitent habituellement des hausses des prix du pétrole), mais nuire aux marchés en général. Pierre-Benoît explique qu’un pétrole cher stimule l’inflation, ce qui peut inciter les banques centrales à reporter leurs baisses de taux, et ainsi entraîner une baisse des marchés obligataires et boursiers.

La reprise a encore des jambes

Seulement au cours du premier trimestre de 2024, l’indice S&P 500 (qui regroupe les plus grandes sociétés américaines) a atteint 24 sommets historiques. Pour Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine, il ne faut pas croire le battage médiatique au sujet d’une correction à venir des marchés, qui repose uniquement sur l’idée qu’ils montent trop vite. La volatilité peut réapparaître, mais tant l’expérience du passé que les données économiques actuelles n’annoncent pas pour autant la fin de la reprise boursière.

Presque partout, les actions sont en hausse

Au cours du premier trimestre de l’année, le paysage économique du Canada n’a pas été particulièrement réjouissant, nous explique Pierre-Benoît Gauthier, vice-président adjoint, Stratégie de placement à IG Gestion de patrimoine. Toutefois, les marchés d’actions sont en plein essor un peu partout. Cette semaine, Pierre-Benoît récapitule l’évolution du marché au cours des trois derniers mois.